Art, activisme et opinion publique en période de transformations

Les artistes sont des acteurs importants des débats de société. Ils dénoncent les injustices, interrogent les structures de pouvoir établies et prennent position face aux urgences sociopolitiques. Mais quelle est la portée réelle et la durabilité de son influence sur l’opinion publique pour faire avancer les transformations politiques, sociales et écologiques ? Si l’art peut être un vecteur de débat, de protestation ou de mobilisation, où s’arrête l’art et où commence l’activisme ? Ces questions étaient au cœur d’une soirée publique réunissant des invités de France, d’Allemagne et de Pologne organisée par la Fondation Genshagen et le Musée du Brandebourg pour l’avenir, le présent et l’histoire dans le cadre de la série « Un dialogue pas comme les autres ». 

Le collectif Le Bruit Qui Court a ouvert la soirée avec la première d’une performance. Il expérimente des formes de résistance créatives et collectives afin de promouvoir la justice sociale et écologique, créant ainsi des espaces de résonance pour les débats sociaux. Le journaliste Jean Peters a ensuite animé une table ronde interdisciplinaire avec la spécialiste en sciences culturelles Ewa Majewska, la conservatrice Mahret Kupka, l’artiviste Clara Thuelin et l’écrivaine Manja Präkels. Les panélistes ont débattu des moyens et de l’impact de l’activisme artistique pour influencer les débats publics. 

Partenaire : Musée du Brandebourg pour l’avenir, le présent et l’histoire 

Bailleurs de fonds : Agence fédérale pour l’Education civique (bpb)