Policy-brief „Bringing citizens into the fold – Making EU enlargement work in the (post) Covid-19 world“
La crise de Corona n'a pas seulement frappé durement les pays de l'Union européenne. Elle a également eu un impact dévastateur sur les candidats à l'adhésion à l'UE dans le sud-est de l'Europe, rendant leur intégration à l'UE plus difficile. Le Weimar Plus Working Group on the Western Balkans a examiné les risques – et peut-être aussi les opportunités – découlant de la crise de Covid-19 pour le rapprochement de cette région avec l'UE. Six experts de Berlin, Paris, Varsovie et Vienne se sont réunis en novembre et décembre 2020 pour une série d'ateliers en ligne organisés par la Fondation Genshagen et le Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe. Les résultats de cet échange intensif sont présentés dans la publication « Bringing citizens into the fold - Making EU enlargement work in the (post) Covid-19 world ».
La pandémie du Covid-19 a mis en évidence les faiblesses existantes dans les Balkans occidentaux en termes de systèmes sanitaires et sociaux, de développement économique et de contrôle démocratique. Au-delà des bouleversements socio-économiques de la crise, celle-ci pourrait également donner un nouvel élan aux forces nationalistes et aux formes de gouvernement autocratiques. Les recommandations du groupe de travail vont donc doubles: Premièrement, les dirigeants de l'UE doivent adopter une approche cohérente et plus stricte à l'égard des élites politiques qui violent systématiquement les règles et les valeurs de l'UE et ne tiennent pas leurs promesses de réforme. D'autre part, l’UE doit considérer les citoyens locaux comme des "alliés" naturels pour permettre la transformation politique vers la démocratie et l'État de droit et pour faire avancer le rapprochement de l'UE avec les Balkans occidentaux. L'UE doit donc créer des forums appropriés – également au-delà des capitales de la région – afin d’inclure davantage la société civile dans le processus d’adhésion à l’UE.
Le Weimar Plus Working Group on the Western Balkans compte Adnan Ćerimagić (European Stability Initiative, Berlin), Vedran Dzihić (OIIP Austrian Institute for International Affairs), Valeska Esch (Aspen Institute Germany), Marta Szpala (OSW Centre for Eastern Studies), Natasha Wunsch (Sciences Po Paris) et Tomasz Żornaczuk (Polish Institute of International Affairs).