Genshagener Papier No. 30

„Cinq ans après le traité d’Aix-la-Chapelle : bilan d’étape“

Il y a cinq ans, la France et l’Allemagne ont signé le traité d’Aix-la-Chapelle. La Fondation Genshagen a mis en place un groupe de travail, qui s'est penché sur la question dans quelle mesure les innovations annoncées avaient été effectivement concrétisées. Cette nouvelle édition des « Genshagener Papiere » présente les résultats de ce groupe de travail.
Genshagener Papier No. 30

„Cinq ans après le traité d’Aix-la-Chapelle : bilan d’étape“

Janvier 2024

Il y a cinq ans, le 22 janvier 2019, la France et l’Allemagne ont signé le traité d’Aix-la-Chapelle. L’objectif de ce traité est, dans le prolongement du traité de l’Élysée de 1963, de tenir compte de l’évolution du contexte européen et de donner un nouvel élan aux relations franco-allemandes.

En décembre 2022, la Fondation Genshagen a mis en place un groupe de travail, composé de douze experts de l'Allemagne et de la France, qui s'est penché sur la question si le traité avait donné une nouvelle dynamique aux relations franco-allemandes et dans quelle mesure les innovations annoncées avaient été effectivement concrétisées.

Cette nouvelle édition des « Genshagener Papiere » présente les résultats de ce groupe de travail. Le papier montre que le potentiel du traité n’a pas été jusqu’ici entièrement exploité. Malgré plusieurs accomplissements, on constate de nombreuses défaillances dans la mise en œuvre, ainsi que quelques lacunes dans le texte. Cependant, c’est précisément dans le domaine de la société civile que le traité a eu des effets positifs et a fait naître ainsi un sentiment de renouveau. Il serait bon de tirer parti à présent de cet esprit nouveau pour poursuivre et développer la coopération franco-allemande.

Membres du groupe de travail :

Claire Demesmay est professeure invitée à l’Université de la Sarre et chercheuse associée au Centre Marc Bloch.

Julie Hamann est politologue. Elle a travaillé de 2021 à 2023 au bureau du Plénipotentiaire chargé des relations culturelles franco-allemandes.

Henriette Heimbach est politologue à l’Université du Luxembourg.

Eileen Keller dirige le domaine Politique économique à l’Institut franco-allemand (dfi).

Ronja Kempin est Senior Fellow au sein de la division UE/Europe de la Stiftung Wissenschaft und Politk (SWP).

Tobias Koepf est directeur de projets à la Fondation Genshagen au sein du domaine Dialogue européen – penser l’Europe politique.

Martin Koopmann est directeur de la Fondation Genshagen.

Christian Lequesne est professeur de sciences politiques à Sciences Po Paris.

Sabine von Oppeln est politologue, ancienne conseillère académique à la Freie Universität Berlin.

Jacob Ross est chargé de recherches sur les relations franco-allemandes à la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP).

Hans Stark est professeur de civilisation allemande contemporaine à Sorbonne Université (Paris) et Conseiller pour les relations franco-allemandes à l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Nele Katharina Wissmann est responsable de l’analyse et des affaires bilatérales et européennes au bureau parisien de la Fondation Konrad Adenauer (KAS).