Ce prix littéraire franco-allemand a été conçu par La Villa Gillet et la Fondation Genshagen. Cette distinction est décernée tous les ans depuis 2010 avec le soutien du Ministère français de la Culture et de la Déléguée du gouvernement fédéral à la Culture et aux Médias. Le prix, d‘une valeur de de 10 000 euros, récompense un auteur de chaque langue. Les lauréats sont sélectionnés par un jury franco-allemand indépendant.
L’Europe est en pleine crise identitaire. Les idéaux premiers de l‘entente européenne s’effacent derrière l’actuelle gestion de crise, l’élite politique se laisse guider par des égoïsmes nationaux plutôt que de fournir des repères précis et les citoyens se heurtent à l’intégration européenne avec une incompréhension croissante. Mais il est encore temps pour l’Europe de désamorcer sa descente. Pour cela, elle doit percevoir la crise comme une opportunité pour redéfinir l’Europe en tant que projet d’avenir et pour reformuler ses priorités. Un fait reste indiscutable : aucun pays membre de l’Union européenne (UE) ne réussira à sortir de la crise en agissant de façon isolée.
Ce prix littéraire franco-allemand a été conçu par La Villa Gillet et la Fondation Genshagen. Cette distinction est décernée tous les ans depuis 2010 avec le soutien du Ministère français de la Culture et de la Déléguée du gouvernement fédéral à la Culture et aux Médias. Le prix, d‘une valeur de de 10 000 euros, récompense un auteur de chaque langue. Les lauréats sont sélectionnés par un jury franco-allemand indépendant.
Cette publication est issue de la conférence « Concurrents ou partenaires ? L'UE, l'Otan et la Russie face au nouvel ordre de sécurité international », organisée à l'automne 2010 à Varsovie par la Fondation Genshagen et la Fondation Friedrich-Ebert, en coopération avec le think tank DemosEuropa dans le cadre du projet « Réseau du Triangle de Weimar " Rencontres d'experts européens ».
L’Union européenne se trouve actuellement dans une phase critique concernant sa politique de gestion de crises. Afin de conserver son identité civilo-militaire, il lui faut mettre en place une base solide pour sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC) et pour le service européen pour l'action extérieure (SEAE) tout récemment établi. Dans ce contexte, une initiative récente lancée par les pays du Triangle de Weimar, – France, Allemagne, Pologne – a relancé la réflexion sur le développement futur d’une approche stratégique globale de la gestion des crises.
Le 7 février 2011, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays du Triangle de Weimar, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et Bronisław Komorowski, se sont rencontrés à Varsovie pour discuter de l’avenir de la coopération trilatérale et de la politique de sécurité et de défense en particulier. Un an plus tôt, une rencontre des ministres des Affaires européennes des trois pays s’était déjà tenue, avec, à l’ordre du jour, la question d’une stratégie économique commune et la politique climatique. Le Triangle de Weimar peut-il jouer un rôle significatif dans ces domaines ? Son objectif initial, défini en 1991, à savoir rapprocher la Pologne et les nouvelles démocraties d’Europe centrale et orientale vers l’Union européenne, est depuis longtemps une réalité. Aujourd’hui, quelle impulsion la coopération entre l’Allemagne, la Pologne et la France peut-elle donner à l’Europe ?
Cette publication est issue du colloque « Bologne 2020 – L’avenir de l’espace européen de l’enseignement supérieur » organisé au printemps 2010 par la Fondation Genshagen et le Centre Bologne de la conférence des présidents d’universités d'Allemagne, en coopération avec la conférence des présidents d’universités de Pologne et de France.
Cet article est basé sur une conférence organisée en partenariat avec la Fondation Friedrich-Ebert et le magazine germano-polonais DIALOG dans le cadre du projet « Réseau du Triangle de Weimar – rencontres d’experts européens ».
A l’heure où les dirigeants de France, d’Allemagne et de Pologne affichent un intérêt renouvelé pour une coopération renforcée, les enjeux de politique énergétique et de développement durable représentent une opportunité de premier choix pour relancer le Triangle de Weimar.
En France comme en Allemagne, le souhait d’un nouveau départ dans les relations franco-allemandes se fait de plus en plus audible. Alors que sous l’effet de la mondialisation, le décloisonnement de l’économie s’accompagne d’une fragmentation sociale et régionale croissante, les relations franco-allemandes reposent aujourd’hui encore sur une infrastructure anachronique, développée à l’époque de la réconciliation bilatérale. Malgré des évolutions positives depuis la signature du Traité de l’Elysée, les rapports entre les deux pays restent dominés par un mode de pensée national. Depuis la création de l’Union européenne en 1992, la France et l’Allemagne n’ont mené aucunes initiatives communes autour des grands enjeux de la politique européenne et internationale. Le moteur franco-allemand, à l’état actuel, n’est pas à en mesure de relever les défis que l'avenir nous présente.
En amont du premier conseil des ministres franco-allemand depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne –, le numéro de lancement des « Genshagener Papiere » présente les propositions d’experts des deux pays pour renouveler les relations franco-allemandes en Europe. Les enjeux internationaux économiques et politiques actuels requièrent une action coordonnée de l’Union européenne, action qui ne pourra voir le jour que sur la base d’une coopération franco-allemande renouvelée.